Massoud Radjavi
Nom : Massoud Radjavi
Nom du père : Hossein
Nom de la mère : Razieh Jalalian
Date de naissance : 1948-07-07
Lieu de naissance : Tabas
Études académiques : Baccalauréat en droit islamique de l’Université de Téhéran
Sœur: Monireh
Frères: Kazem, Saleh, Houshang
Épouses: Ashraf Rabiei, Firouzeh Bani sadr, Maryam Qajar Azodanlou (Maryam Radjavi)
Enfant : Mostafa
Il est présenté aux Moudjahidines du peuple de l’Iran (l’OMPI) par Hossein Ahmadi Rouhani à l’âge de 19 ans en 1967. Auparavant, il participe à l’Association Anti-Bahaei (Association “Hojjatieh”). Ensuite, il est confié à Hanifnejad pour coopérer avec le groupe idéologique de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (l’OMPI). Désormais, il travaille dans le domaine de la politique et la publicité. En avril 1971, il rejoint le deuxième cadre central.
Après avoir arrêté par la SAVAK (le service de sécurité intérieure et le service de renseignement d’Iran), il est condamné à exécuter. Selon les documents restants de ses interrogatoires, il donne à la SAVAK toutes les informations détaillées sur les cadres et les membres arrêtés et non arrêtés de l’OMPI, même le croquis de leur résidence. À la suite de cette coopération, sa condamnation est commuée en travaux forcés avec la réduction d’un degré. D’après les livres et les publications officiels reçus des Moudjahidines du peuple (l’OMPI) après la révolution de la République islamique d’Iran, il est souligné que son exécution est annulée en raison de la pression internationale et des actions de son frère Kazem Radjavi, qui vit en Suisse. Enfin, Il sort de la prison en janvier 1978 !!
Selon Lotfollah Meissami, l’un des membres des Moudjahidines du peuple (l’OMPI), Massoud Radjavi a une grande soif de pouvoir dans n’importe quel ordre et par n’importe quel sort, pendant des années. Comme il est politiquement opportuniste, il essaye de satisfaire l’Occident et l’Orient afin qu’il puisse bénéficier simultanément du soutien de l’Occident et de l’Orient pour finalement régner.
Ashraf Rabiei (née en 1331 à Téhéran) qui a perdu son mari (Ali Akbar Nabavi Nouri) dans une rixe douteuse à Téhéran, au cours de ses rencontres mystérieuses avec Massoud Radjavi à la prison d’Evin, prend la responsabilité de justifier les prisonniers aux positions de Radjavi. Après la victoire de la Révolution, en juillet 1979, ils se marient. Achraf est tuée d’une manière étrange, le 7 février 1981, lors d’une fusillade croisée. Elle a un fils d’un an, nommé Mustafa. Environ un an plus tard, des agents des Moudjahidines du peuple (l’OMPI) l’emmènent chez Radjavi en France.
Après la mort d’Ashraf, il épouse Firouzeh, la fille de 18 ans d’Abolhasan Bani Sadr. Ce mariage est un mouvement tactique estimé et une manœuvre politique par tous les experts dans le domaine de la politique. Au début de la présence de Radjavi à l’étranger, il a besoin du soutien de Bani Sadr, qui a une réputation parmi les Français. Bani Sadr également élut Massoud Radjavi pour le poste du Premier ministre du Conseil national de la Résistance iranienne et continue à s’autoproclamer en tant que le président. Cette alliance, et par conséquent le mariage, est une tactique et elle a une échéance. Le mariage dans le lexique de Radjavi n’a pas de sens sacré, sa stabilité dépend de facteurs politiques pas émotionnels et humains et cela conduit à une séparation. En peu de temps, Maryam Qadjar Azodanlu remplace Firouzeh l’épouse précédente de Massoud Radjavi.
Le 10 mars 1984, la nouvelle du mariage de la première personne de l’organisation, Massoud Radjavi, avec l’épouse de la deuxième personne de l’organisation, Mehdi Abrishamchi, attire beaucoup d’attention sur cet événement. Par ailleurs, les aspects affectifs et humains d’une séparation entre un couple avec un enfant de 3 ans et l’appropriation autoritaire d’un ami et d’un collègue sont mis en évidence dans les esprits. La cérémonie a lieu dans une église à Paris. Ils décrivent cette action comme une nouvelle révolution idéologique pour les Moudjahidines.
Radjavi et la création du culte du Radjavisme
L’individualisme s’impose progressivement dans l’Organisation des Moudjahidines du peuple (l’OMPI). Ce culte est sérieusement dénoncé de février 1978 à janvier 1979 surtout lors de l’élection présidentielle et les efforts des Moudjahidines du peuple (l’OMPI) pour annoncer la candidature de Radjavi. À partir de janvier 1979, l’individualisme est visiblement déclaré par Massoud Radjavi et Moussa Khiabani, ils sont présentés comme le premier et le deuxième personnage principal des Moudjahidines du peuple (l’OMPI).
De nombreux facteurs conduisent à la domination individuelle de Radjavi sur les Moudjahidines du peuple :
- Intelligence et pénétrance dans ses relations avec les autres au sein de l’organisation.
- Avoir une grande capacité à montrer des gestes émotionnels et sentimentaux.
- Avoir le pouvoir de créer une sainteté pour lui-même en tant que seul survivant de la centralité précédente de l’organisation.
- Avoir une sorte de flexibilité dans ses relations par exemple pour dominer des forces ; il utilise des moyens incitatifs et punitifs, notamment le boycott des personnes opposées et la promotion des membres inférieurs obéissants.
- Haute compétence dans l’utilisation du sophisme et des arguties pour justifier les crises de l’Organisation des Moudjahidines du peuple (l’OMPI).
- Capacité d’utiliser de manière très efficace, les politiques actives et aussi de création des sujets pour engager les forces des Moudjahidines du peuple (l’OMPI).
Après avoir tué Musa Khiabani, Massoud Radjavi se lance rapidement dans la réduction des Moudjahidines du peuple (l’OMPI) à un culte quasi religieux-mafia. Maryam Radjavi évoque à plusieurs reprises l’école du « radjavisme » ou du « massoudisme » dans ses discours.